La Compagnie des bauxites de Guinée (CBG), qui produit à Sangaredi quelque 16 millions de tonnes de ce minerai par an, vient d’obtenir un prêt de plusieurs bailleurs de fonds (dont le détail n’a pas été communiqué), selon le patron de la société détenue par l’État et le consortium Halco Mining, qui regroupe Rio Tinto Alcan, Alcoa et Dadco. « Nous avons obtenu l’accord de principe de tous nos partenaires financiers sur un prêt d’un milliard de dollars visant à augmenter les capacités de la CBG », a déclaré Namory Condé, le directeur général, cité par Reuters lundi 20 juin 2016.
Plus spécifiquement, cette sommes ira à l’augmentation des capacités de l’usine de transformation de bauxite située dans la ville portuaire et industrielle de Kamsar. Elles seront portées de 14,5 millions de tonnes à l’heure actuelle à 18,5 millions de tonnes en 2018, voire 28,5 millions de tonnes à échéance 2027, toujours selon des chiffres de Namory Condé cités par Reuters.
La CBG gère la voie ferrée entre son gisement de Sangaredi et la ville portuaire et industrielle de Kamsar, d’où elle fait partir ses bateaux chargés de bauxite. La Guinée compte 25 milliards de tonnes de bauxite dans son sous-sol (la moitié des réserves mondiales connues).
Par Jeune Afrique – avec Reuters